L'Orchestre de la Suisse Romande ( OSR ) et Alexei Volodin interprètent Wagner, Liszt et Mendelssohn, le 10 avril 2025 au Théâtre de Beaulieu, Lausanne, dans le cadre de la série d'abonnement Lausanne.
Certains programmes racontent une histoire.
C’est le cas de celui de ce soir qui relie, certainement fortuitement vu son antisémitisme fondamental, Wagner à Mendelssohn. Tous deux ont en effet utilisé les mêmes sept accords mystiques de l’Amen de Dresde utilisé lors des services religieux en Saxe aussi bien par les protestants que par les catholiques.
Mendelssohn les glisse habilement dans sa Symphonie de la Réformation composée pour les 300 ans de la Confession d’Augsbourg alors que Wagner les utilise à son tour comme leitmotiv de Parsifal, son dernier opéra, dès le merveilleux Prélude.
Quant à Liszt, il fut l’ami proche des deux compositeurs. Son Concerto pour piano N° 1 fait le bonheur des virtuoses depuis sa création en 1855. Son premier thème martial reste aussitôt dans les oreilles et l’apparition, pour la première fois dans un orchestre, du triangle ne passe pas inaperçu !
Programme:
Richard Wagner, Parsifal, Prélude
Franz Liszt, Concerto pour piano et orchestre N° 1 en mi bémol
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L'Orchestre de la Suisse Romande ( OSR ) et Alexei Volodin interprètent Wagner, Liszt et Mendelssohn, le 10 avril 2025 au Théâtre de Beaulieu, Lausanne, dans le cadre de la série d'abonnement Lausanne.
Certains programmes racontent une histoire.
C’est le cas de celui de ce soir qui relie, certainement fortuitement vu son antisémitisme fondamental, Wagner à Mendelssohn. Tous deux ont en effet utilisé les mêmes sept accords mystiques de l’Amen de Dresde utilisé lors des services religieux en Saxe aussi bien par les protestants que par les catholiques.
Mendelssohn les glisse habilement dans sa Symphonie de la Réformation composée pour les 300 ans de la Confession d’Augsbourg alors que Wagner les utilise à son tour comme leitmotiv de Parsifal, son dernier opéra, dès le merveilleux Prélude.
Quant à Liszt, il fut l’ami proche des deux compositeurs. Son Concerto pour piano N° 1 fait le bonheur des virtuoses depuis sa création en 1855. Son premier thème martial reste aussitôt dans les oreilles et l’apparition, pour la première fois dans un orchestre, du triangle ne passe pas inaperçu !
Programme:
Richard Wagner, Parsifal, Prélude
Franz Liszt, Concerto pour piano et orchestre N° 1 en mi bémol majeur S. 124
Richard Wagner, Parsifal, Enchantement du Vendredi saint
Felix Mendelssohn, Symphonie N° 5 en ré mineur op. 107, dite Réformation
Alexei Volodin, piano
Pablo Heras-Casado, direction
Durée approximative totale de 1h45 ( comprenant un entracte de 20 min )
Orchestre de la Suisse Romande (OSR)
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